Questions fréquentes

L’infiltration est une injection d’un produit dérivé de la cortisone localement dans une articulation, une gaine d’un tendon ou une bourse séreuse. Il s’agit d’un traitement médical réalisé en consultation sous asepsie stricte par le chirurgien. Le but de l’infiltration est de soulager la douleur avant d’envisager un traitement chirurgical. Ce traitement est fréquent en première intention pour les doigts à ressauts ou les canaux carpiens débutants. 

La cicatrisation après une intervention chirurgicale se fait en moyenne sur 2 semaines. Toutefois, certains facteurs propres au geste réalisé (main laissée en cicatrisation dirigée, infection, réalisation de greffes de peau/ lambeaux) et aux antécédents/terrain du patient (tabac, diabète, traitement immunosuppresseur) vont allonger ce délai qui peut parfois aller jusqu’à un mois. Les fils sont retirés une fois la cicatrisation acquise. Dans les suites de l’intervention, tant que la plaie n’est pas cicatrisée, il est nécessaire de la protéger de l’eau. Des soins infirmiers sont prescrits pour le suivi de la cicatrice. Une fois la plaie cicatrisée et les fils retirés, une crème cicatrisante doit être appliquée sur la cicatrice et celle-ci doit être massée plusieurs fois par jour pendant au mois 6 mois post opératoire. A terme, il est nécessaire de protéger la cicatrice du soleil la première année post opératoire, par une crème solaire indice 50.


La rééducation post opératoire dépend du geste réalisé et de la nécessité d’une immobilisation immédiate ou non. Si une immobilisation est nécessaire en post opératoire immédiat, il est souvent prescrit une réeducation pour aider à recouvrer la mobilité suite au sevrage de l’immobilisation.

Parfois, la rééducation est prescrite directement en post opératoire pour optimiser la récupération dans les suites de certains gestes (pose de prothèse, ténoarthrolyse, doigt à ressaut). 

Il est indispensable chez les patients fumeurs d’envisager le contrôle de la consommation tabagique en péri opératoire (mois précédant l’intervention et mois qui suit l’intervention) voire dans l’idéal d’arrêter toute consommation tabagique. En effet , le tabac engendre des complications post opératoires. Il va retarder voire compromettre la cicatrisation, augmenter le risque d’infection et empêcher la consolidation osseuse et augmenter le risque de pseudarthrose (non consolidation d’une fracture au bout de 6 mois). 

Il s’agit d’une complication non exceptionnelle qui peut survenir dans les suites d’un traumatisme, d’une fracture ou d’un geste chirurgical. Ses causes sont à ce jour mal connues. Il s’agit d’une réaction d’allergie du cerveau vis à vis de la main, voire de tout le membre supérieur jusqu’à l’épaule.

Le tableau clinique associe un enraidissement douloureux du coude et du membre supérieur (la main et l’épaule peuvent être affectées).

Cette complication peut durer près de 18 mois et laisser des séquelles définitives. Pour l’éviter, il faut bien prendre le traitement antidouleur et bouger l’ensemble du membre supérieur ainsi que tous les doigts selon les consignes de votre chirurgien. La reprise d’antidouleurs permet de « filtrer » les grosses douleurs et de poursuivre l’utilisation de la main après l’intervention. Dès le diagnostic posé, il est indispensable d’entreprendre une prise en charge spécialisée qui va associer le médecin de la douleur, le médecin rééducateur et des kinésithérapeutes/ergothérapeutes spécialisés. Une scintigraphie est parfois prescrite pour confirmer le diagnostic.

L’algodystrophie est imprévisible dans sa survenue comme dans son évolution et ses séquelles potentielles.

Lors de la consultation, si vous présentez votre attestation de CMU / Carte vitale à jour , vous n’avez pas à avancer les frais. En l’absence de présentation de ces éléments, il vous sera demandé d’avancer les frais de consultation au tarif conventionné CPAM et la feuille de soins sera envoyée directement à votre CPAM via la télétransmission ou par papier. C’est elle qui effectuera le remboursement. 

Malgré la prise en charge 100% par la CPAM en cas d’AT/MP (accident de travail/maladie professionnelle), il peut rester à votre charge un dépassement d’honoraires car le médecin consulté exerce en secteur 2 conventionné honoraires libres. Une facture vous sera remise à l’issue de la consultation afin de transmettre à votre mutuelle pour un éventuel remboursement du dépassement d’honoraires. 

Il est préférable d’avoir un courrier d’adressage de votre médecin traitant. Cela permet de respecter le parcours coordonné de soins et vous permet d’être mieux remboursé de la consultation par la CPAM. 

Le terme ambulatoire signifie que vous ne restez pas hospitalisé à la clinique après l’intervention (sauf en cas de complications liées au geste chirurgical). Le retour à domicile se fait 2 à 3h après l’intervention. Il est nécessaire de prévoir une personne pour venir vous chercher à la sortie d’hospitalisation et il faut être en présence de quelqu’un dans la nuit qui suit la chirurgie. Vous sortirez de la clinique avec le bras en écharpe et ne serez pas en mesure de conduire. Il est nécessaire de rester au repos quelques jours après l’intervention pour récupérer au mieux. Le lendemain de l’intervention vous serez rappelé par une infirmière du service de chirurgie ambulatoire pour prendre de vos nouvelles.

 

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